



“Rénover ou ne pas rénover” cela…dépendra de votre budget !
Si l’hiver est le moment où les vignes entrent dans une période de repos, il n’en va pas de même pour les autres activités autour du vignoble. Il y a quelques mois, je me suis passionné pour les radiateurs. Non pas le radiateur d’une voiture de collection bien entretenue, mais les radiateurs qui ornent les nombreux murs, couloirs et pièces du château, car ces moyens désuets mais nostalgiques de chauffer une maison peuvent être bien plus qu’une simple grille en fer forgé qui transmet la chaleur par convection. Il peut s’agir d’ornements décoratifs qui dégagent autant de charme que de chaleur. Et comment cela se fait-il ? Par le miracle de la rénovation.
Les étapes clés de toute rénovation sont la planification, la budgétisation, la démolition, la construction et le nettoyage. Ces étapes figurent presque toujours dans nos émissions de rénovation préférées qui semblent passer régulièrement sur nos écrans plats (et dans lesquelles, désespérément, tout est rénové en moins d’une heure !…) Mais il y a une dernière étape qui est facilement négligée ou, pire encore, sous-estimée et c’est le courage.
Abattre les murs plâtrés, arracher les planchers ou débrancher les radiateurs peut être une expérience éprouvante pour les nerfs et, pour des rénovateurs débutants comme nous, c’était au début assez déstabilisant. Il va de soi que le recours à des conseils professionnels est indispensable et, comme nous l’avons constaté, fait partie du processus d’initiation à la rénovation. Il existe tout de même une quantité incroyable de “travaux de base” que l’on peut effectuer soi-même sans faire appel à des professionnels (“de base”, on entend une activité ou une action qui peut être réalisée avec une coordination main-œil rudimentaire et qui ne nécessite pas d’être en contact étroit avec des fils électriques !) La peinture, la peinture et la peinture sont des exemples de travaux de base. Le nettoyage après les travaux des professionnels est également une autre activité qui peut être poursuivie, ajoutant ainsi un autre ensemble de compétences à son répertoire de bricoleurs rénovateurs.
Nos rénovations ne se sont pas limitées aux radiateurs. En effet, de nombreuses pièces du château ont fait l’objet d’une rénovation, qu’il s’agisse de repeindre les murs, de réparer les parquets inégaux ou de reboucher les trous dans le plâtre. Et il ne s’agit là que de l’intérieur. Nous avons également entièrement rénové l’ensemble du système sanitaire de la maison principale et de tous les bâtiments environnants et l’avons fait entrer dans le XXIe siècle, établissant ainsi un système durable et respectueux de l’environnement, capable de prendre en charge les fluctuations des régimes alimentaires d’aujourd’hui.
Bien entendu, aucun projet de rénovation ne doit être entrepris pour le simple plaisir de rénover. Nous nous concentrons sur l’essentiel et sommes très soucieux de préserver l’histoire, le charme et le caractère du château et des bâtiments environnants.
Aucun blog sur les rénovations n’est complet sans aborder le sujet important du budget. Les rénovations coûtent de l’argent. Les bonnes rénovations coûtent de l’argent et les mauvaises rénovations coûtent beaucoup d’argent. Il existe une multitude de rénovateurs ou « d’artisans » qui accepteront volontiers votre argent en échange de leur expertise (et de leurs marges gonflées). Les astuces, que nous avons appris à nos dépens, consistent tout d’abord à être patient et à ne pas essayer de tout régler en même temps. Deuxièmement, ne signez pas de contrat avec le premier architecte/expert qui se présente. Vérifier et demander à des amis peut souvent donner des résultats inattendus, comme nous l’avons constaté lorsque nous sommes tombés sur un retraité du Yorkshire qui s’est avéré être notre héros de la rénovation ! Finalement, rien ne se passe comme prévu. En France, les délais sont considérés comme des estimations et les estimations comme le point de départ. Si cela vous semble logique, vous êtes prêt à rénover une propriété en France !
Il y a bien sûr un paradoxe à la rénovation : dès que l’on a fini, il faut recommencer. Quoi qu’il en soit, revenons aux radiateurs.
Compte tenu du succès inattendu de la restauration du premier lot à sa gloire d’antan, non seulement en termes d’esthétique, mais aussi d’efficacité dans le transfert de la chaleur dans tout le château, nous planifions déjà le prochain lot à déconnecter et à transporter chez le gourou des radiateurs. En attendant, retour à la peinture !